lundi 26 novembre 2012

"Freud sous coke" : l'influence de la drogue sur le père de la psychanalyse

Dans la série "Je  n'aime pas Freud et tous ses camarades psychanalystes"

Je ne résiste pas au plaisir de faire la promo de ce nouveau livre sur Freud qui vient de paraître.

"Freud sous coke" de David Cohen 
Freud, "candidat parfait à l'addiction"
Editions Balland
416 pages - Parution le 24 novembre 2012


Livre Freud sous coke

Maître de l inconscient, médecin de l'âme : Sigmund Freud est dépeint dans les travaux qui lui sont habituellement consacrés comme le père de la psychanalyse, celui qui a percé à jour les mécanismes complexes qui régissent l'humain.


David Cohen, écrivain et réalisateur, explore dans cet essai les facettes les moins connues de Freud en s'intéressant aux zones d'ombre et aux nombreuses fragilités qui entourent le personnage.


Parcourant les jeunes années de Freud, il raconte son enfance, ballotée entre un père richissime, prisonnier de ses addictions au jeu qui conduiront la famille à la faillite, et un oncle qui lui est peu familier. Le lecteur suit Sigmund, au fil de ses rencontres, d'abord avec la nicotine et les cigares puis, à 28 ans, avec la cocaïne. Une drogue qui deviendra une béquille, dont il ne pourra jamais complètement se défaire. 

À la lumière des dépendances du psychanalyste, David Cohen examine les influences de la cocaïne sur les traitements que Freud a mis en place avec ses patients.
Il tente également de cerner l'emprise de ces substances dans l'élaboration de ses théories. 

Freud, achète son premier gramme à 28 ans en espérant trouver des usages thérapeutiques de la cocaïne, notamment en tant qu'anesthésiant, et ainsi faire une découverte qui lui apporterait gloire et fortune, écrit l'auteur britannique, psychologue et membre de la Royal Society of Medicine. 

David Cohen n'est pas le premier à évoquer l'addiction du "médecin de l'âme" à la cocaïne. Mais il explore davantage les conséquences de cette "béquille" de Freud sur l'élaboration de ses théories.

Très vite, Freud en consomme de plus en plus, l'expérimente sur sa fiancée, ses amis, certains de ses patients, comme remède pour soigner les complications gastriques, la nymphomanie, la dépression ou encore la migraine. Il devient accro et ingèrera de grandes quantités de cocaïne pendant une quinzaine d'années, raconte l'auteur.

David Cohen explore ainsi dans cet essai à la fois historique et polémique les zones d'ombre et les fragilités du personnage qui en font le candidat parfait selon lui pour l'addiction: dépressif, obsessionnel, sexuellement réprimé et malheureux.

Il examine les influences de la drogue sur "L'interprétation des rêves" de Freud et assure que la cocaïne y a joué un rôle important, tente de cerner l'emprise de ces substances dans l'élaboration des théories freudiennes.










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