vendredi 28 février 2014

Ma fille est une fille et mon fils un garçon !


Ma fille est une fille et mon fils un garçon ! et il n'y aucun doute sur ce point dans l'apparence de chacun, dans leur personnalité, dans leur façon de vivre. Et je n'ai rien fait pour, ni contre. Il se sont construit comme ça tout seul.
Chez nous les garçons participent aux tâches ménagères. Valentin a été éduqué pour faire le ménage, il aspire sa chambre lui même, fait la poussière, nettoie sa salle de bain et ses WC, change ses draps etc.... il sait se faire à manger. Rose passera pas les mêmes étapes, non pas parce qu'elle est une fille, mais parce que je veux que mes enfants soient autonomes. Elle apprendra donc aussi à bricoler, s'occuper de sa voiture, et si elle veut devenir ingénieur en construction dans le bâtiment, pas de problème pour nous.

et non mes deux enfants ne sont pas des êtres neutres !

Quand je lis sur le site de l'Education Nationale la définition de l'ABCD de l'Egalité, je suis étonnée : "Il s’agit d’une démarche pédagogique conçue pour amener les élèves à réfléchir autour de certaines questions : la danse est-elle réservée aux filles ? Une femme peut-elle être pompier ? Un homme peut-il être sage-femme ?"
 
Bien sûr qu'un homme peut aimer la danse, une fille être pompier et un homme sage-femme !
Mais tout ça n'est pas clair dans la tête de qui ?

des enfants ? des parents ? des enseignants ?

Dans la tête des enfants c'est très clair ! tout leur est accessible ! dans la tête des parents, ça ne regarde qu'eux et pour ce qui concerne les enseignants, nous sommes d'accord, ils doivent avoir un devoir de neutralité. Sans aller dans un enseignement du "genre" totalement inutile, ils se doivent de ne pas influencer les enfants sur les rôles des hommes et des femmes.

Les enfants n'ont pas d'à priori et se contentent de faire soit ce qui leur fait envie, soit de reproduire ce qu'ils voient à la maison. quoi que .....

Si à la maison maman est féminine, porte des robes et pas des pantalons, du vernis à ongles, des bijoux, se maquille ... la petite fille de la famille va copier ce modèle et n'aimer porter que des robes et se faire belle du matin au soir ????

Source Onisep
Si maman ne travaille pas, passe ses journées à faire le ménage et la cuisine, la petite fille de la maison va faire comme maman et passé ses journées à jouer à la poupée, à la dinette et autres jouets de petite fée du foyer ????

Si papa est super bricoleur, petit garçon de la maison sera super bricoleur ????
si papa passe son temps sur l'ordinateur, petit garçon de la maison sera un super geek doué avec un clavier d'ordinateur???

Même pas !! C'est vraiment prendre les enfants pour des petits robots copieurs sans identité personnelle !

Chez nous, au quotidien, maman (Moi) ne porte que des pantalons, ne se maquille pas, ne met jamais de vernis sur les ongles et portent peu de bijoux.
Je travaille mais je suis assez femme d'intérieur et je passe du temps dans ma cuisine parce que j'aime cuisiner mais j'aime aussi bricoler.

Ma fille adore porter des jolies robes, pas comme moi, mais apprécie aussi le confort des pantalons. Je n'aime pas le rose. Elle aime le Rose. Dans sa salle de jeu on trouve toute la panoplie complète de la parfaite ménagère : une cuisine, plusieurs tiroirs débordants de vaisselle dinette, aliments en plastique, des poupées en pagaille, un mini aspirateur, .... super... elle va pouvoir faire comme maman me direz-vous ! pas du tout, elle ne joue jamais avec. Ca ne l'intéresse pas du tout. D'ailleurs je n'ai pas acheté tous ces jouets de parfaite ménagère pour elle mais pour son frère il y a 10 ans... je les avais gardé. Quand il était petit il adorait jouer avec ! mais pas sa petite soeur qui bien qu'elle soit super féminine et dotée d'une maman au foyer qui adore cuisiner, ne s'intéresse pas du tout à tout cet arsenal de maman au foyer.

Ce qui intéresse ma petite minette de 5 ans, c'est jouer avec ses barbies qu'elle casse à souhait, jouer sur son ordinateur, sa console DS, faire du vélo, de la trottinette, des jeux de société, du coloriage, des loisirs créatifs en tout genre et chanter, chanter et encore chanter du matin au soir !
Elle adore le sport, grimper dans les arbres du jardin, sauter sur son trampoline, nager, bouger et rêve prendre des cours de danse.

Mon fils baigne depuis 16 ans au milieu de parents scotchés à leurs ordinateurs mais ce n'est pas son truc du tout ! On aime lire, il n'aime pas lire. Il aime les activités sportives même s'il n'est pas très doué, ah voilà un truc qu'il fait comme son papa, peut être..... pas du tout, son papa ne fait jamais de sport. Il adore nager, son père n'a jamais mis un seul orteil à la piscine. Son père aime lire, le théâtre, la musique, le chant... son fils pas du tout !

Non franchement, laissez les enfants tranquilles ! continuez de leur apprendre à lire, compter, écrire comme maintenant. Laissez leur les portes ouvertes vers les études sans distinction de sexe, comme c'est déjà le cas. Les filles d'ailleurs sont plus douées pour les études que les garçons.  Il suffit juste ensuite de ne pas coller d'images sexistes sur les illustrations de métiers qu'on leur montre et tout ira bien !

extrait d'un article de la Dépêche
Le jour ou les filles verront autant de filles que de garçons dans tous les métiers et à tous les niveaux de la hiérarchie, elles sauront aller toutes seules vers les métiers qui leur font envie. Idem pour les garçons. C'est sur ces points qu'il faut travailler. L'univers professionnel doit se remettre en question et laisser plus de place aux femmes vers le sommet, avec des salaires identiques à poste identiques, plus de places dans les métiers de l'artisanat, dans la construction, en mécanique.... Même combat pour les garçons : ils peuvent être secrétaire, puéricultrice, sage-femme... et rester des hommes !

Egalité des filles et des garçons : foutaise !

Ils ne sont ni au-dessus, ni en-dessous, ni inférieurs, ni supérieurs, ni égaux, ils sont l'un a côté de l'autre, en parallèle, complémentaires, chacun avec leurs points forts et leurs points faibles, et capables de tout faire avec le même talent pour peu qu'ils en aient la passion !











Il parrait que la théorie du genre n'existe pas ....

Extrait du débat à l'Assemblée Nationale du jeudi 28 février 2013
Commission des affaires culturelles et de l’éducation 
Séance de 14 heures 30

Compte rendu n° 31

Présidence de M. Patrick Bloche, président

http://www.assemblee-nationale.fr/14/cr-cedu/12-13/c1213031.asp

Elle examine ensuite l’amendement AC 421 de Mme Martine Faure.

Mme Julie Sommaruga. Cet amendement a pour objet l’intégration dans la formation dispensée dans les écoles élémentaires d’une éducation à l’égalité entre les femmes et les hommes et à la déconstruction des stéréotypes sexués. Il s’agit de substituer à des catégories telles que le « sexe » ou la « différence sexuelle », qui renvoient à la biologie, le concept de « genre », qui montre que les différences entre les hommes et les femmes ne sont pas fondées sur la nature, mais sont historiquement construites et socialement reproduites.

M. le rapporteur. Avis favorable.

M. Xavier Breton. Comme en témoigne la proposition de résolution demandant une commission d’enquête, cosignée par Mme Virginie Duby-Muller et par moi-même, nous reconnaissons aux études de genre un grand intérêt. Le problème commence quand on bascule dans une théorie qui dénie toute importance au biologique. J’appelle donc le rapporteur à une grande vigilance : il convient de ne pas introduire dans notre législation cette idéologie du « gender ».

Mme Virginie Duby-Muller. Il nous faut être vigilants face à une terminologie qui véhicule une idéologie, dont nous avons eu tout à l’heure un aperçu avec la proposition de changer le nom de l’école maternelle.

Mme Martine Martinel. Il ne s’agit nullement de nier la biologie. La théorie du genre est déjà ancienne et n’est pas une idéologie propre à renverser toutes les valeurs de la société.

Mme Marie-George Buffet. Quelle idéologie véhiculerait donc la théorie du genre ? Elle se borne à dire que des hommes et des femmes ne se retrouvent pas dans leur état biologique et se construisent autrement. Ce n’est que le constat d’un vécu, qu’il faut prendre en compte. Nous demandons l’égalité des genres.

Mme Lucette Lousteau. On observe de plus en plus souvent, et chez des enfants de plus en plus jeunes, des attitudes qui trouvent leur origine dans une confrontation de genre. Pour lutter contre ce phénomène, il faut éduquer les enfants le plus tôt possible à cette réalité de genre.

Mme Martine Faure. L’amendement a pour objet d’insister sur l’égalité des genres.

M. Xavier Breton. Madame Lousteau, qu’entendez-vous concrètement par « confrontation de genre » ?

M. le président Patrick Bloche. Mme Lousteau n’est pas obligée de répondre. Nous n’allons pas entrer dans une discussion sur la théorie du genre.

M. le rapporteur. J’émets, je le répète, un avis favorable. Cet amendement n’impose aucune idéologie ; il se borne à constater un fait. L’école doit apprendre aux enfants à comprendre la société dans laquelle ils sont appelés à vivre et à devenir des êtres et des citoyens responsables.

La Commission adopte l’amendement.







Propos honteux du psychanalyste Charles Melman !

Quand on est parent d'un enfant ou adulte autiste, on n'a pas le temps d'être malade. Il faut être sur le pont 24/24, 365 jours par an.

C'est ce que je vis depuis une semaine avec mon 40 de fièvre et ma grippe, angine, rhume, bronchite. Un truc de dingue qui vous scotche au lit. Enfin... on aimerait pouvoir se reposer, parce que même avec un ado autiste de haut niveau à la maison, il faut sans cesse être sur le pont.

Mais bon, je racontais tout ça pour dire que si on s'absente 1 semaine des réseaux sociaux, on est vite en retard d'un combat, du dernier conflit entre parents et psykk, du dernier article publié qui fait débat, voire des conflits entre assoc de parents, le comble. Bref "autisme ton univers impitoyable !".

Le dernier conflit en date et tout à fait justifié, vient d'un article sur l'autisme publié dans le journal "Le télégramme" par Charles Melman, psychanalyste de l’association lacanienne internationale.

Dans cet article, monsieur Melman critique le 3e plan autisme annoncé par le gouvernement. Pourquoi pas. Nous mêmes, parents, nous posons des questions sur son efficacité pensant qu'il va dans le bon sens mais qu'il est totalement insuffisant, sous-dimensionné et qu'il n'apporte pas de solutions adultes.

Mais monsieur Melman, lui, n'est pas du tout dans le même registre puisqu'il rejete totalement ce 3e plan et au passage remet en question toutes les avancées scientifiques des équipes de chercheurs du monde en entier qui ont montré les origines génétiques de l'autisme et remet en lumière les vielles théories stupides du passé colportées par les psykk depuis tant d'années et qui font tant de dégâts, affirmant que l'autisme de l'enfant est du aux mauvais rapports entre le bébé et sa maman ! mères toutes coupables ! et bien sûr les seules personnes aptes au tour de passe-passe sur le bébé et sa maman pour faire sortir l'enfant de son autisme, sont les psykk ! enfin, c'est ce qu'ils disent bien sûr. Il faut bien entretenir le fond de commerce !

Je cite ce monsieur "Le bébé autiste a souffert d'une chose très simple. Sa maman, qui peut être fort aimante au demeurant, n'a pas pu transmettre le sentiment du cadeau qu'il était pour elle et qui dès lors lui donnait sa place dans le discours qu'elle lui adressait, voire qu'elle lui chantait".

ou encore 
des « enfants autistes vides comme un Golem […] Ils ont des capacités de calcul souvent stériles, comme un ordinateur laissé libre à lui-même ». Il a aussi mis en cause les mères qui n’ont « pas pu transmettre le sentiment de cadeau qu’il était (N.D.L.R. leur enfant) pour elle ».

Des propos que nous considérons comme injurieux !

NOUS, les mamans et les papas, en avons marre de lire encore en 2014 ce genre d'articles consternants sur l'autisme, écrits pas des psychanalystes totalement incompétents sur le sujet. Des thèses de l'âge de pierre, ou du niveau de "la saignée" comme pratique médicale, qui n'ont plus cour qu'en France  et qui freinent le développement des bonnes prises en charge des personnes autistes ! Parce que le pire dans tout ça, c'est que ces psykk sont écoutés dans les plus hautes instances administratives et politiques qui prennent des décisions.

Mr Melman il est temps de prendre votre retraite !

J'en profite pour remercier au passage la Ministre Mme Carlotti, qui se bat seule contre tous et comme elle peut, contre la main mise des psychanalystes dans la prise en charge des personnes autistes.

Ci joint le lien vers l'article de mr Melman


Ci-dessous la réaction de Gwendal Rouillard, Député du Morbihan


Gwendal ROUILLARD
Député du Morbihan
COMMUNIQUE DE PRESSE
Vendredi 21 février 2014
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« Autisme : mon indignation face aux propos honteux de la psychanalyse »

Réaction de Gwendal Rouillard, député du Morbihan, suite à l’article publié ce jour dans le Télégramme sur le sujet de l’Autisme.

Je condamne avec fermeté les propos tenus par M. Charles Melman, psychanalyste, sur l’Autisme
et les personnes autistes. Il est inacceptable de dire que le dernier plan Autisme n’est pas fondé sur des arguments scientifiques et médicaux. Il est inadmissible de tenir des propos aussi scandaleux sur les enfants autistes et leurs familles.

Le troisième Plan autisme est basé sur les recommandations de bonnes pratiques professionnelles élaborées par la Haute Autorité de Santé et l’agence nationale de l’évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux (ANESM), que ce soit pour le diagnostic, l’accompagnement et les modes d’interventions.

Contrairement à ce qui est écrit dans l’interview, ces recommandations sont basées sur des
arguments scientifiques et médicaux solides et probants. Pour leur élaboration, plus de 70
professionnels, scientifiques, associations ont été concertés et plus de 800 articles scientifiques
internationaux et francophones ont été analysés. Mais parce que la conclusion de ces travaux a été,fort pertinemment, de ne pas recommander les méthodes employées par les psychanalystes, une partie de ces derniers a entamé une campagne de dénigrement contre ces recommandations,
mettant en danger les personnes autistes et leurs familles.

Face à ce type de propos scandaleux, il est alors de notre devoir de rappeler les priorités du 3è Plan
autisme 2014-2019 porté avec courage par notre Ministre Marie-Arlette Carlotti :
- Le diagnostic précoce dès 18 mois
- La scolarisation des enfants autistes en milieu ordinaire
- La formation des professionnels
- Le financement de la recherche
- Le soutien aux familles
- La gouvernance dans les territoires notamment, par des Centres de Ressources Autisme (CRA)
renouvelés
- La réévaluation permanente du Plan et de sa mise en pratique

Je veillerai, avec mes collègues du groupe Autisme de l'Assemblée nationale, à la mise en oeuvre
concrète des recommandations de la HAS et de l'ANESM. Le temps est venu pour la France de
tourner définitivement la page de l'approche psychanalytique et d'ouvrir celle des méthodes
éducatives et comportementales.